Louis Serbat (1875-1953) et la Bibliothèque du Château de Laas
Résumé
Lorsque je fis connaissance de Louis Serbat en 1920 chez Eugène Lefèvre-Pontalis, ce n’est ni de bibliophilie, ni du Béarn que nous avons parlé, mais d’archéologie. Je préparais ma thèse sur Saint-Ouen de Rouen et Louis Serbat avait une connaissance approfondie des églises Normandes. Il habitait alors le château de Brucourt en Normandie et j’avais moi-même de solides attaches rouennaises. C’est beaucoup plus tard que nous avons senti l’attirance des Pyrénées et du Béarn, l’un et l’autre. C’est à titre de Béarnais d’adoption que je viens ici apporter le tribu de mon admiration au châtelain de Laas et à la belle bibliothèque que ce Valenciennois a légué au Béarn, en même temps que d’admirables collections d’art.