Péripéties romanesques de la conception à l'acceptation du plan de reconstruction du centre ville de Valenciennes
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ValenciennesRésumé
Le plan de l’architecte urbaniste est étroitement établi en collaboration avec les services municipaux et le maire Lefrancq, qui s’engage personnellement dans le projet de reconstruction. La visite le 25 février 1942 à Valenciennes d’André Muffang parachève les études préliminaires du plan.
Bien qu’ils aient des difficultés à se faire entendre, les opposants s’organisent notamment lors de l’enquête de commodo et incommodo des 14 au 23 juin 1942. Des récriminations individuelles, en tout 280 déclarations, sont remises au commissaire enquêteur Letellier lors de l’enquête de commodo et incommodo. Tenant compte de certaines récriminations formulées par l’Union des commerçants de Valenciennes et par l’Union des Valenciennois de Paris et s'appuyant sur les relevés topographiques du géomètre-expert DPLG valenciennois, Paul Bourgoin, Albert Laprade confectionne huit plans successifs.
Ces oppositions multiples créent un climat local délétère, agaçant les autorités occupantes. A la suite des multiples protestations parvenues au cabinet du Maréchal Pétain, et à la demande de Pétain, Lefrancq se rend en compagnie de Muffang à Vichy le 8 août 1942 pour évoquer le plan de reconstruction de la ville. Après cette entrevue, le Comité supérieur donne le 23 juin 1943 son accord définitif à la reconnaissance d’utilité publique du projet Laprade de reconstruction de la ville de Valenciennes. Pour couronner cette décision, Pierre Laval, Président du Conseil, désigne Nancy comme marraine de Valenciennes, ville sinistrée.
Le plan Laprade se veut effort de synthèse mais il ne vise pas à fixer une fois pour toute un plan fixe. Le plan est ouvert à une composition permanente, à une manière de création continue. Il porte l'empreinte de son auteur. Le projet de reconstruction de la ville s’inscrit dans le cadre de la création «d’un grand Valenciennois».
Bien qu’ils aient des difficultés à se faire entendre, les opposants s’organisent notamment lors de l’enquête de commodo et incommodo des 14 au 23 juin 1942. Des récriminations individuelles, en tout 280 déclarations, sont remises au commissaire enquêteur Letellier lors de l’enquête de commodo et incommodo. Tenant compte de certaines récriminations formulées par l’Union des commerçants de Valenciennes et par l’Union des Valenciennois de Paris et s'appuyant sur les relevés topographiques du géomètre-expert DPLG valenciennois, Paul Bourgoin, Albert Laprade confectionne huit plans successifs.
Ces oppositions multiples créent un climat local délétère, agaçant les autorités occupantes. A la suite des multiples protestations parvenues au cabinet du Maréchal Pétain, et à la demande de Pétain, Lefrancq se rend en compagnie de Muffang à Vichy le 8 août 1942 pour évoquer le plan de reconstruction de la ville. Après cette entrevue, le Comité supérieur donne le 23 juin 1943 son accord définitif à la reconnaissance d’utilité publique du projet Laprade de reconstruction de la ville de Valenciennes. Pour couronner cette décision, Pierre Laval, Président du Conseil, désigne Nancy comme marraine de Valenciennes, ville sinistrée.
Le plan Laprade se veut effort de synthèse mais il ne vise pas à fixer une fois pour toute un plan fixe. Le plan est ouvert à une composition permanente, à une manière de création continue. Il porte l'empreinte de son auteur. Le projet de reconstruction de la ville s’inscrit dans le cadre de la création «d’un grand Valenciennois».