Cours, courées, corons dans l'habitat du Nord industriel
Abstract
Dans cet expose? corollaire d’un article re?cent de la Revue du Nord sur l’habitat collectif et social, il est souligne? combien notre re?gion du Nord-Pas de Calais, par le de?veloppement des industries textile, minie?re et me?tallurgique depuis le de?but du XIXe jusqu’a? la moitie? du XXe en est un observatoire privile?gie?. On peut distinguer une premie?re pe?riode jusqu’a? la fin du XIXe ou? l’habitat ouvrier, he?ritage surtout du travail textile traditionnel (sayetterie) dans des villes encore emmure?es, rele?ve souvent de la seule initiative de particuliers, bourgeois, artisans, rentiers qui peuvent y trouver un revenu. On trouve ces “ cours ”, “ cours a? sac ” (XVe) (qui deviendront les “ impasses ”) dans toutes nos villes, a? Valenciennes et me?me a? Marseille mais c’est a? Lille sous le nom de “ coure?es ” “ courettes ” et encore de “ forts ” comme a? Roubaix et Tourcoing qu’elles sont le plus re?pandues.