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'''Philippe Desmette''', Fêtes d’obligation et fêtes de dévotion dans la société et les confréries du diocèse de Cambrai à l’époque moderne. | '''Philippe Desmette''', Fêtes d’obligation et fêtes de dévotion dans la société et les confréries du diocèse de Cambrai à l’époque moderne. | ||
− | Périodiquement le débat resurgit dans nos sociétés contemporaines : faut-il réduire le nombre de fêtes chômées ou modifier certaines d’entre elles ? Cette question n’est pas neuve. Elle a suscité maints questionnements depuis la fin du moyen âge. A cette époque les fêtes d’obligation, c’est-à-dire imposant le chômage aux fidèles dépassaient le nombre de quarante dans la plupart des diocèses avec un certain nombre d’implications économiques et sociales. Progressivement des voix se feront entendre afin d’en réduire le nombre. Nous examinerons ce processus dans le cadre des diocèses frontaliers de Cambrai et de Tournai, en privilégiant quelques temps forts (troubles du XVIe siècle, influences jansénistes, mouvements philosophico-politiques du XVIIIe siècle, période révolutionnaire,…). | + | [[Fichier:Sacrée_cœur-1.JPG|300px|thumb|left| Image d'illustration: Arrêt de Notre-Dame-du-Saint-Cordon à l'église du Sacrée Cœur en 2018 (archive personnelle) ]]Périodiquement le débat resurgit dans nos sociétés contemporaines : faut-il réduire le nombre de fêtes chômées ou modifier certaines d’entre elles ? Cette question n’est pas neuve. Elle a suscité maints questionnements depuis la fin du moyen âge. A cette époque les fêtes d’obligation, c’est-à-dire imposant le chômage aux fidèles dépassaient le nombre de quarante dans la plupart des diocèses avec un certain nombre d’implications économiques et sociales. Progressivement des voix se feront entendre afin d’en réduire le nombre. Nous examinerons ce processus dans le cadre des diocèses frontaliers de Cambrai et de Tournai, en privilégiant quelques temps forts (troubles du XVIe siècle, influences jansénistes, mouvements philosophico-politiques du XVIIIe siècle, période révolutionnaire,…). |
Parallèlement à cela de nombreuses fêtes de dévotion étaient également célébrées. Les confréries religieuses, extrêmement nombreuses à cette époque, offrent un angle d’approche intéressant. Elles permettront de voir ce qu’il en était de la spontanéité de ces pratiques festives, en dehors du cadre ecclésiastique contraignant. En cette matière, nous disposons notamment des statuts de ces confréries, mais également des centaines de brefs d’indulgences expédiés par le Saint-Siège à ces associations. | Parallèlement à cela de nombreuses fêtes de dévotion étaient également célébrées. Les confréries religieuses, extrêmement nombreuses à cette époque, offrent un angle d’approche intéressant. Elles permettront de voir ce qu’il en était de la spontanéité de ces pratiques festives, en dehors du cadre ecclésiastique contraignant. En cette matière, nous disposons notamment des statuts de ces confréries, mais également des centaines de brefs d’indulgences expédiés par le Saint-Siège à ces associations. |
Version actuelle datée du 17 février 2020 à 17:43
Philippe Desmette, Fêtes d’obligation et fêtes de dévotion dans la société et les confréries du diocèse de Cambrai à l’époque moderne.
Périodiquement le débat resurgit dans nos sociétés contemporaines : faut-il réduire le nombre de fêtes chômées ou modifier certaines d’entre elles ? Cette question n’est pas neuve. Elle a suscité maints questionnements depuis la fin du moyen âge. A cette époque les fêtes d’obligation, c’est-à-dire imposant le chômage aux fidèles dépassaient le nombre de quarante dans la plupart des diocèses avec un certain nombre d’implications économiques et sociales. Progressivement des voix se feront entendre afin d’en réduire le nombre. Nous examinerons ce processus dans le cadre des diocèses frontaliers de Cambrai et de Tournai, en privilégiant quelques temps forts (troubles du XVIe siècle, influences jansénistes, mouvements philosophico-politiques du XVIIIe siècle, période révolutionnaire,…).
Parallèlement à cela de nombreuses fêtes de dévotion étaient également célébrées. Les confréries religieuses, extrêmement nombreuses à cette époque, offrent un angle d’approche intéressant. Elles permettront de voir ce qu’il en était de la spontanéité de ces pratiques festives, en dehors du cadre ecclésiastique contraignant. En cette matière, nous disposons notamment des statuts de ces confréries, mais également des centaines de brefs d’indulgences expédiés par le Saint-Siège à ces associations.
Il s’agira donc de mettre en parallèle ces deux types de festivités, dans des cadres qui se rejoignent partiellement et de tenter d’en cerner les évolutions respectives.
Événement
Les fêtes de précepte et les fêtes des confréries dans le diocèse de Cambrai aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles
Périodiquement le débat resurgit dans nos sociétés contemporaines : faut-il réduire le nombre de fêtes chômées ou modifier certaines d’entre elles ? Cette question n’est pas neuve. Elle a suscité maints questionnements depuis la fin du moyen âge. A cette époque les fêtes d’obligation, c’est-à-dire imposant le chômage aux fidèles dépassaient le nombre de quarante dans la plupart des diocèses avec un certain nombre d’implications économiques et sociales. Progressivement des voix se feront entendre afin d’en réduire le nombre. Nous examinerons ce processus dans le cadre des diocèses frontaliers de Cambrai et de Tournai, en privilégiant quelques temps forts (troubles du XVIe siècle, influences jansénistes, mouvements philosophico-politiques du XVIIIe siècle, période révolutionnaire,…).
Date: 2020-02-23T14:30:00Z
Lieu: Musée des Beaux-Arts de Valenciennes
Adresse: Boulevard Watteau
Par: Philippe Desmette